Le cœur à rire et à pleurer (Maryse Condé)

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Hommage à cette grande dame de la littérature créole, qui vient de nous quitter.

J’ai lu Moi Tituba, sorcière de Salem qui lui valut un grand succès en son temps (1988).

Ce roman relate une histoire vraie à la fin du 17e siècle dans le Massachussets. Les esclaves noirs sont fraîchement débarqué d’Afrique et travaillent dans des conditions inhumaines dans les champs de canne à sucre de La Barbade.

Pour Tituba, La Barbade est son pays natal qu’elle regrettera toute sa vie de femme passée à Salem. Initiée aux arts de guérison et divination par sa grand-mère, elle survit à la barbarie des blancs grâce à la présence de ses aïeux dans ses rêves. La vie pour elle n’est qu’une « potion amère », une « pierre au cou des hommes et des femmes ».

Accusée par les puritains de Salem d’être une sorcière, elle connaît la prison et une triste fin, malgré son retour au pays.

Maryse Condé a une écriture familière et juste, émaillée d’un vocabulaire choisi sans lourdeur. Lisez-la si vous ne l’avez pas fait !

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