J’ai aimé ce roman pour sa différence tranchante avec ce qu’on lit habituellement des japonais. Un peu à la manière de La cloche de détressede S.Plath, il est une sorte de journal intime d’un homme qui n’ose pas être. Yozo vit à côté de lui-même, fondamentalement incapable d’être en relation avec autrui en vérité. Il se dissimule derrière un personnage et s’efforce en vain de réussir quelque chose.
Osamu va finir par se suicider après la deuxième guerre mondiale. C’est son alter ego qu’il met à notre portée dans un roman douloureux et poignant, magnifiquement traduit.