Paul Auster renoue avec ses portraits d’homme si typiques de son écriture. Quel plaisir de le retrouver !
Baumgartner est veuf, au début de sa vieillesse, et laisse sa vie s’écouler au gré des événements, des rencontres, des hasards. Le récit l’amène à évoquer les écrits de sa femme défunte, l’histoire d’une part de sa famille juive, ses propres essais.
Cependant il se décide à s’ébrouer de ces oripeaux anciens : il comprend qu’une vie de couple ne sera plus possible.
J’aime la distance que le narrateur met avec son personnage. Il place le lecteur à distance également, ce qui change de la plupart des romans actuels.