
Quelle audace, cette jeune Rosalie ! Elle décide de cacher un déserteur dans le grenier de la demeure familiale. Nous sommes au beau milieu de la sanglante guerre de 14-18, dans un domaine viticole du Languedoc.
Cet homme n’est pas inconnu de la famille. Il est peintre et risque d’être fusillé si on le trouve. Le risque est donc grand et maintient une tension dans le roman. Gaëlle Nohant dépeint comme cette guerre estropie les hommes et les familles. Les femmes restent seules à l’arrière, comme Isaure la mère de Rosalie, parfois leurs hommes ne reviennent pas.
Sans pathos, le récit reste très romanesque, le personnage de Rosalie est beau et en fait un roman agréable et poignant.