La bonne mère (Mathilda Di Matteo)

Ca ne peut être écrit que par une marseillaise !

Le roman démarre sur les chapeaux de roues par le portrait d’une mère populaire de Marseille dans toute sa splendeur. Elle prend la parole, déroulant son folklore d’un goût douteux mais qui fait sourire. Il y a son mari « le Napolitain » et surtout sa chère fille Clara, qu’elle défend bec et ongles contre ceux qui veulent se l’accaparer. C’est le cas de Raphaël, rencontré à Sciences Po Paris et qui est nettement d’une autre classe sociale… plus élevée.

On imagine le nœud de complications que ce tableau familial génère, tour à tour raconté par Clara et sa mère.

Or le tragique rattrape tout le monde, surtout dans le domaine amoureux. Le lecteur se prend bien au jeu de cette tragi-comédie à la marseillaise, dont les personnages, quels qu’ils soient sont très attachants. Un premier roman réussi !

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