Les aiguilles d’or (M. Mc Dowell)

On avait hâte de retrouver l’auteur de Blackwater. Cette fois il nous transporte dans les sombres quartiers de New York vers 1880. Le « triangle noir  » réunit toute la faune criminelle : receleurs, trafiquants, prostituées et maisons de jeu, rien n’y manque. En face, un juge et sa famille bien pensante, pétrie de morale presbytérienne. Une affaire de vengeance nous tient en haleine, suite à la condamnation à mort du mari de l’héroïne.

Sans pour autant être un thriller, le roman est sans complaisance sur la peinture de la société d’alors, un peu à la manière de Charles Dickens, en version plus moderne et rapide. Le rythme y est, on ne s’ennuie pas une seconde !

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